Transcrevo o editorial do Le Monde de hoje:
- a prova de que a globalização é mais vasta do que às vezes se admite
[globais são também os problemas, alguns pelo menos];
- mais uma oportunidade para se pensar na comparação entre Sarkozy e Sócrates, nos termos em que foi feita pelo primeiro, e admitir a hipótese de o primeiro não ser pior que o segundo
[bem pelo contrário];
- a possibilidade de confrontar as declarações da ministra portuguesa da Educação
[perdi os professores, mas ganhei a população]
com as palavras de Sarkozy[espera-se muito [dos professores] porque são eles que preparam o futuro];
- (se não me engano ao ler uma certa ambiguidade no que o texto do jornal defende) a confirmação de que não é só em Portugal que há Públicos e José Manuel Fernandes a sugerirem a inevitabilidade do confronto do poder com os profissionais da educação;
- o risco de não se tratar senão de uma "estratégia eleitoral" de Sarkozy
[embora as iniciativas do presidente recentemente eleito tenham sido no sentido de dar sinais semelhantes aos que as aqui referidas dão].
Veremos...
Comme pour mieux gonfler la « vague bleue » de députés UMP qu’il espère voir submerger l’Assemblée nationale, Nicolas Sarkozy s’emploie à apaiser tous les remous qui pourraient perturber la victoire espérée de son camp. Il vient d’en faire la démonstration avec le monde de l’éducation, toujours anxieux de son avenir, volontiers frondeur et fournissant encore de gros bataillons d’électeurs de gauche.
Deux jours durant, le président de la République s’est employé à calmer les inquiétudes. Lundi, il a réuni à l’Elysée, avec le premier ministre et le ministre de l’éducation nationale, deux tables rondes inédites : la première avec l’ensemble des syndicats d’enseignants, la seconde avec les fédérations de parents d’élèves. Et il n’a pas mégoté sur les gages de bonne volonté.
Le décret pris par Gilles de Robien en février – et qui allongeait le temps de travail des professeurs sans contrepartie financière et instaurait la possibilité qu’ils enseignent deux matières – avait provoqué une forte mobilisation et menaçait de bloquer tout dialogue ? Il est purement et simplement abrogé. L’instauration par le précédent gouvernement de l’apprentissage à 14 ans avait été considérée par beaucoup comme une dangereuse régression ? Elle est suspendue. Enfin, 80 % des emplois « vie scolaire » créés en 2005 seront renouvelés, a garanti le chef de l’Etat. Il a prolongé, mardi, son opération séduction en visitant deux établissements des Alpes-Maritimes et en redisant sa volonté de répondre au « malaise » des enseignants, dont « on attend beaucoup parce que c’est eux qui préparent l’avenir ».
On ne saurait reprocher au président et au gouvernement de vouloir décrisper les relations avec leurs interlocuteurs. C’est de bonne méthode et de bonne guerre, surtout en période électorale. Mais l’état de grâce ne sera pas éternel, et il faudra bien, à la rentrée, aborder le fond des sujets qui fâchent. Qu’il s’agisse du travail des enseignants, des moyens accordés à l’éducation, des risques du métier de professeur, des tensions sociales ou urbaines dont l’école est le sismographe hypersensible, de l’« autonomie » des établissements prônée par le nouveau pouvoir ou de la suppression de la carte scolaire, tout peut contribuer, demain, à enflammer les esprits.
Contrairement à bien d’autres réformes – notamment celle, risquée, des universités – qu’il veut mener au pas de charge dès cet été, Nicolas Sarkozy entend manifestement ne pas précipiter les choses : le grand débat national annoncé durant sa campagne présidentielle sur l’avenir de l’école pourrait se prolonger durant toute la prochaine année scolaire. Mais les attentes et les besoins du monde de l’éducation sont trop forts et légitimes pour que les enseignants et les parents se contentent longtemps de bonnes paroles.
2 comentário(s). Ler/reagir:
Como já me pediste recentemente para traduzir umas coisas que escrevi em inglês, será que te podia pedir uma tradução disto, parce que ma français c´est trés "pobre".
Merci bien
Abraço
MF
Caro morffina,
A minha agilidade no francês está muuuuuito longe do nível da tua competência no inglês. Pode ser que algum visitante francófono...
Abraço.
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